« Toi, l’homme, dis au Pharaon, roi d’Égypte, et à la foule de gens qu’il gouverne : Tu ressembles à qui, toi qui es si puissant ?
Tu ressembles à un cèdre du Liban aux branches magnifiques, couvrant tout de son ombre. Il est si haut que son sommet touche les nuages.
La pluie l’a fait grandir, un immense lac sous la terre l’a fait pousser vers le haut. L’eau se rassemble autour de ses racines, puis elle coule vers tous les arbres de la campagne.
Tous les oiseaux font leurs nids dans ses branches, toutes les bêtes sauvages font leurs petits sous ses jeunes branches, et de nombreux peuples habitent à son ombre.
Dans le jardin de Dieu, aucun cèdre ne lui ressemble, aucun cyprès n’a de branches aussi belles, aucun arbre ne donne autant d’ombre, aucun n’est aussi beau que lui.
« Voici ce que je dis, moi, le Seigneur Dieu : Le jour où le cèdre descendra dans le monde des morts, je mettrai la nature en deuil. À cause de lui, j’empêcherai de couler l’immense lac qui est sous la terre, j’arrêterai ses fleuves et retiendrai l’eau abondante. À cause de lui, les montagnes du Liban deviendront sombres, et tous les arbres de la campagne sècheront.