Plus tard, Joseph donne cet ordre à son intendant : « Remplis les sacs de ces gens-là . Donne-leur autant de nourriture qu’ils peuvent en porter. Remets aussi l’argent de chacun à l’ouverture de son sac.
Le jour suivant, au lever du soleil, on laisse partir ces gens avec leurs ânes.
Ils sortent de la ville, mais ils ne sont pas encore très loin. Alors Joseph dit à son intendant : « Cours derrière ces gens, rattrape-les. Interroge-les en disant : “Vous avez rendu le mal pour le bien, pourquoi donc ?
Joseph leur dit : « Non, je ne ferai pas cela, quelle horreur ! Celui qui avait la coupe dans son sac, c’est celui-là seulement qui sera mon esclave. Vous, rentrez en paix chez votre père. »
Juda s’avance vers Joseph et dit : « Monsieur le Gouverneur, tu es aussi important que le roi d’Égypte. C’est pourquoi, je t’en prie, ne te mets pas en colère contre moi. Mais permets-moi de te dire quelque chose.
Je t’en prie, permets-moi de rester ici comme esclave à ton service, à la place de l’enfant. Laisse-le repartir avec ses frères.
Je ne pourrai jamais retourner chez mon père si l’enfant n’est pas avec moi. Je ne supporterais pas de voir le malheur qui frapperait mon père. »