Je possède des bœufs et des ânes, des moutons et des chèvres, des serviteurs et des servantes. J’ai voulu te donner ces nouvelles, mon maître, pour que tu te montres bon envers moi.†»
Alors Jacob est rempli d’une peur terrible. Il divise en deux groupes les gens qui sont avec lui, les moutons et les chèvres, les bœufs et les chameaux.
Il se dit : « Si Ésaü arrive près d’un groupe et s’il l’attaque, l’autre groupe pourra se sauver. »
Ensuite Jacob se met à prier : « Dieu de mon grand-père Abraham, Dieu de mon père Isaac, toi le Seigneur, tu m’as dit : “Retourne dans ton pays, auprès de ta famille, et je te ferai du bien.â€
Je t’en prie, sauve-moi de mon frère Ésaü. J’ai peur de lui, j’ai peur qu’il vienne me tuer, moi, mes femmes et mes enfants.
Toi, tu m’as dit : “Je veux te faire du bien. Tes enfants et les enfants de leurs enfants seront aussi nombreux que les grains de sable de la mer. Ils seront si nombreux qu’on ne pourra pas les compter.†»
Cette nuit-là , Jacob reste à cet endroit. Dans ses troupeaux, il choisit un cadeau pour son frère Ésaü :
Puis il donne cet ordre au premier serviteur : « Quand mon frère Ésaü te rencontrera, il va te demander : “À qui es-tu ? Où vas-tu ? À qui est ce troupeau qui marche devant toi ?â€
Jacob donne le même ordre au deuxième serviteur, ensuite au troisième, puis à tous ceux qui marchent derrière les troupeaux : « Et quand vous rencontrerez Ésaü, vous lui parlerez de cette façon. »
Alors les troupeaux partent en avant et cette nuit-là , Jacob reste dans le camp.
(23-24) Pendant la nuit, Jacob se lève. Il prend ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants. Il leur fait passer le torrent du Yabboq avec tout ce qu’il possède.
Jacob reste seul. Quelqu’un lutte avec lui jusqu’au lever du jour.
L’adversaire de Jacob voit que dans la lutte, il n’arrive pas à être plus fort que lui. Alors il le frappe à la hanche et, pendant le combat, il le blesse à la hanche.